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Ethologie 

 

        

   

Venu des Etats-Unis, le nouvel abord de la relation homme-cheval et donc de l’équitation, est appelée éthologie dans le grand public par un abus de langage, ou encore équitation naturelle, ce qui est une utopie et comporte, on l’aura remarqué, un contre-sens intrinsèque.

Quel que soit le nom que l’on donne à cette nouvelle relation aux équidés, et à cette équitation venues des nouveaux maîtres, il est toutefois certain et reconnu que leur savoir faire représente une véritable révolution dans le monde du cheval. Leurs élèves se forment à une nouvelle philosophie du cheval, c’est un état d’esprit qui implique une grande remise en question de soi-même et de son mode de pensée. Le cheval reste le principal centre d’intérêt. Ce travail provoque un véritable changement, bien visible chez le cheval.

 

 

 

 

Cette philosophie permet de résoudre des problèmes qui en font renoncer plus d’un :

 

Pour les éleveurs, des débourrages rapides et calmes.

Un poulain d’un mois qui doit découvrir le licol ? Deux ou trois séances d’un quart d’heure suffiront pour lui donner de bonnes bases. Sans stress ni combat, il va si bien apprendre à avancer et à reculer en main, que la mise à l’attache ne sera ensuite plus qu’une formalité !

Un cheval qui refuse d’embarquer ? En quelques séances, il embarquera tout seul pendant qu’on le regardera simplement monter dans le van (voir exemple en photos à la fin de cette page).

Le randonneur souhaite un cheval confiant, qui galope calmement et se sépare facilement de ses congénères ? Là aussi, il y a la réponse appropriée.

Pour les fans du dressage ? l’apprentissage du reculer, des pas de côtés… en efficacité et en profondeur, au doigt et à l’œil.

Pour les amateurs, une meilleure relation et compréhension.

La possibilité de rééduquer des chevaux à problèmes sans risquer ni leur vie, ni la vôtre : chevaux qui tirent au renard, qui ne donnent plus les pieds, qui embarquent, les grincheux qui ont toujours les oreilles couchées, les excités surchauffés….

              

 

Les épreuves de force et les contraintes physiques activent les réflexes d’opposition du cheval et son instinct de fuite, freinant ainsi les apprentissages. Au lieu d’empêcher le comportement non souhaité, on va donc le rendre difficile, inconfortable ou inopérant, jusqu’à ce que l’animal s’en lasse et prenne la bonne décision….

Exemples : Tu ne veux pas rester près de moi ? D’accord, je te laisse fuir autant que tu veux, mais quand tu voudras te reposer, il te faudra te tourner vers moi.

Ou encore : tu ne veux pas t’arrêter ? D’accord, alignons les demi-tours, ou décrivons un petit cercle, jusqu’à ce que tu aies pris la bonne décision.

Il ne faut donc pas s’imaginer que cette approche permet une douceur absolue, mais les sensations désagréables sont réduites à un niveau minimal, qu’on peut qualifier d’inconfortable : ainsi le cheval garde assez de sang froid pour réfléchir à ce qui lui arrive et chercher une solution.

 

Pour le cavalier classique, le plus difficile sera de renoncer à ses réflexes physiques acquis : ne pas s’agripper au licol, ni ajuster ses rênes, ni encadrer le cheval dans des aides constamment actives. Au lieu de quoi, il faut réapprendre le langage du corps, ce moyen de communication subtil. Mieux compris, respecté, le cheval coopère avec une désarmante bienveillance. Et vous le retrouvez tout relaxé, bien sage et attentif au bout d’une longe détendue, le même qui une heure plus tôt, sautait partout, comme un sauvage, hennissant à la ronde…

 

Pour les non initiés, ce peut être un travail difficile à comprendre, perçu de l’extérieur, car si certains confondent souvent cette nouvelle approche avec un méthode douce, il reste certain qu’il faut parfois se montrer extrêmement ferme avec les chevaux, avec certains plus qu’avec d’autres tout à fait logiquement d’ailleurs, et les traiter parfois comme ils se traitent entre eux, ce qui peut être parfois mal compris, et pire, imité mal à propos et sans feeling.

 

Vulgariser une méthode qui demande du feeling, de l’expérience, de la fermeté n’est pas chose facile. Il y a des risques à simplifier à outrance, et à faire certaines concessions afin d’éviter au grand public de devoir se remettre en question.

Un cheval peut se montrer stressé et mal dans sa peau, même s’il est laissé en liberté ou tenu en licol, et que son dresseur exerce des pressions trop fortes ou mal à propos sur lui ; et il faut également accepter de devoir parfois se montrer ferme avec les chevaux, ainsi qu’ils le sont entre eux, lorsqu’il s’agit de leur faire comprendre quelque chose ou de leur faire dépasser certaines peurs.

Ce qu’il faut impérativement apprendre, c’est comment doser, être juste et précis, aussi bien dans ses gestes que dans la compréhension des réponses du cheval, et dans la manière de réagir à ces mêmes réponses, et c’est en cela qu’il faut absolument avoir un très bon guide, un professionnel qualifié en qui l’on peut avoir toute confiance parce qu’il aura prouvé par son expérience qu’il n’est pas un apprenti sorcier. Dans le cas contraire, des imitations de professionnels peuvent avoir des conséquences dramatiques et laisser de terribles séquelles.

L’objectif de cette nouvelle philosophie est de toujours mieux comprendre les chevaux et d’améliorer la relation que nous développons avec eux, certainement pas de minimiser la complexité du cheval pour le mettre n’importe comment à la portée des débutants ! 

  

      

 Cette philosophie répond à la demande d’une relation plus intime avec le cheval, en tant que partenaire pourvu d’émotions. Elle met l’accent sur l’importance d’observer le comportement des chevaux, démarche indispensable pour parvenir à une meilleure compréhension de ces derniers. Son discours empathique va à l’encontre de l’anthropomorphisme ambiant, prônant qu’il faut apprendre à « penser cheval », comprendre sa psychologie, son mode de vie et de fonctionnement, et non projeter ses fantasmes, essayer de trouver pourquoi il n’a pas obéi, plutôt que de le punir. Il faut intégrer le point de vue de l’animal, se mettre à sa place en pensée. On dit souvent : « Il n’y a pas de mauvais chevaux, il n’y a que de mauvais cavaliers, ou de mauvais maîtres »… Andy Booth dit d’ailleurs lui aussi très souvent : « le problème n’est pas le problème ! »

 Etre capable de sortir de soi-même et de se décentrer pour se remettre en question peut parfois se révéler être un véritable enjeu éducatif, et peut donc rencontrer des résistances… En effet, en incitant l’humain à changer son regard sur l’animal et son comportement (trop souvent impulsif) envers lui grâce à une meilleure compréhension de ce qui motive ses actes (jeu de domination dans le troupeau, le rapport proie/prédateur, le besoin d’un leader, etc…) le guide expérimenté dans cette philosophie équestre travaille autant au développement et à l’enrichissement personnel du cavalier qu’à l’éducation du cheval.  

Voilà, dans les très grandes lignes, l’esprit de cette nouvelle approche, de cette équitation dite « éthologique » ou « équitation naturelle », que nous pratiquons ici dans notre grand souci de respecter le cheval dans sa véritable nature et de communiquer et de travailler au mieux avec cet être que nous aimons.

Un exemple très apprécié au niveau de son utilité de l'application concrète de cette méthode: le cheval qui embarque sereinement et en confiance dans son van, il n'y a plus qu'à le regarder faire!